Le niveau inférieur du sous-sol est composé d’un large boyau où se trouvent les principales pièces abandonnées certes, mais si vous continuez encore plus loin dans ce couloir, les catacombes sont un dédale impressionnant d’autres débouchées sombres dont on ne voit pas la fin. Ce réseau labyrinthique est composé d’une dizaine de ces couloirs souterrains, certains menant vers d’anciennes caves ou encore des ossuaires bien que plus aucun cadavre n’est rejoint ces caveaux depuis longtemps –enfin, à ce qu’on dit.

Le sous-sol, bien que dangereux, est fréquenté par les élèves téméraires. L'éden givré est le jardin magique où à lieux le cours de botanique et les cachots sont parfaits pour bizuter les nouveaux élèves. Tandis que la salle de torture n'a plus aucuns secrets pour les élèves un peu trop... insolents et défiant l'autorité. Glacial, noir et humide, le sous-sol n'a rien d'attirant, à part peut être ses recoins sombres pour qui souhaite se cacher.

Le rez-de-chaussée est un espace sobre mais luxueux, qui rassure les jeunes éléments dès leur arrivée. Décorés de tapisseries sombres, jaunes, vertes et noirs, le couloir principal est spacieux et donne directement sur le grand escalier de marbre noir. Il donne sur les portes grandes ouvertes de la salle de banquet et sur le salon rouge des membres du conseil. D'un goût des plus exquis, le rez-de-chaussée ne reflète en aucun cas, le reste du château.

Le premier étage est plus lugubre, plus froid que le deuxième. Éclairé faiblement par des torches permanentes, le couloir est tortueux et le papier peint rouge et or se décroche des murs. Certains élèves se plaignent de l'humidité et des doxys qui ravagent et attaquent les élèves. La plupart des salles de cours sont celles dédiées aux gammas. Ces derniers attendent qu'une chose, arriver à la fin de leur cycle, et enfin étudier dans des conditions acceptables.

Le deuxième étage, peint en gris et en violet, est éclairé par de grands lustres de diamants. La légende raconte que c'est baba yaga elle-même qui forma ses pierres et habitait à cet étage lors de sa jeunesse. Seulement, il s'avère que c'est Raspoutine, dans sa volonté de redorer l'enseigne de Durmstrang, qui a aménagé cette partie du château. C'est ici que les alphas étudient : ils apprécient l'ambiance raffinée et le parfum de cannelle qui flotte constamment dans l'air.

Le troisième étage est abandonné : on le voit à ses parquets moisis, l'odeur de souffre et l'abondance de ses champignons. Certaines parties sont interdites, de peur qu'un élève s'empale ou qu'un mur s'écroule. Seulement, si le troisième étage n'est pas beaucoup fréquenté, il est habité par les fantômes des anciens directeurs et directrices. Le troisième étage est cependant renommé pour sa Grande Salle, où les élèves pratiquent la magie noire.

Le quatrième étage est divisé en deux parties, d’un côté l’immense bibliothèque, de l’autre l’aile réservée aux appartements et bureaux des professeurs résidants à l’école. Tous ne font pas ce choix et certains d’entre eux préfèrent avoir leur propre logement en dehors de l’institut ou même de l’île mais comme toute bonne école, Durmstrang se doit de pouvoir fournir à ses enseignants un lieu de résidence correct et accessible.

La tour blanche, est en faite grise, mais elle est si haute que le givre la recouvre constamment. Cet endroit accueille les sang-purs et la direction, dans un écrin chauffé et charmant. Les dortoirs des filles et des garçons sont consciencieusement séparés, bien que certains écarts opèrent. Le décor est fait d'argent et de blanc, donnant un aspect pur à l'intérieur. Depuis la création de l'école, de nombreuses familles ont participé à la décoration de cette tour paradisiaque.

La tour mêlée est une tour noire, et mal entretenue, si bien que des ronces l'entourent de leurs tiges acérées. C'est de là que lui vient son nom, mais également à cause de ses habitants, puisqu'elle abrite les sang-mêlés. L'intérieur, sombre, décorés de peaux de bêtes et de mobiliers rustiques à un certain charme. C'est Nastasya, l'actuelle directrice qui c'est occupé de la restauration des lieux, souhaitant ne plus voir des élèves cernés et enrhumés par des nuits peu clémentes.